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Appui à l’accès des soins et services de santé de qualité dans les camps et zones de transites des réfugiés des congolais au BURUNDI à travers l’approche basé sur les droits des malades/ patients./

Appui à l’accès des soins et services de santé de qualité dans les camps et zones de transites des réfugiés des congolais au BURUNDI à travers l’approche basé sur les droits des malades/ patients./ Encours

Description du Projet

RESUME DU PROJET

Le projet de monitoring des droits des malades/patients dans les différents camps des réfugiés congolais, mené par l'Association Burundaise pour la Défense des Droits des Malades (ABDDM-UBUZIMA NI KATIHABWA), vise à garantir l'accès et la qualité des soins de santé pour les réfugiés congolais récemment accueillis au camps d’installation au Burundi.

Le projet sera bâti sur l’approche basé sur les droits des patients, approche nouvelle au Burundi et chère chez ABDDM et testé par ses partenaires dont la croix rouge et les mutuelles communautaire de santé à travers l’existence des comités provinciaux tripartites (CPT) déjà mis en place par l’ABDDM selon les aspects de la promotion, la protection et la défense des droits des malades.

Contexte.

L’intensification du conflit à l’Est de la République démocratique du Congo[1] (RDC) a contraint des milliers de Congolais à fuir leur pays. Depuis mi-février 2025, plus de 60 000 personnes, principalement des femmes et des enfants, ont trouvé refuge au Burundi, la province de Cibitoke, Bubanza, Bujumbura et Rumonge hébergent les sites de transite. Aujourd’hui, les réfugiés sont transférés dans des camps d’installation du pays à Rutana, Mwaro, Makamba, Ruyigi, Cankuzo et ailleurs….

Cet afflux massif nécessite une aide humanitaire urgente, afin de répondre aux besoins vitaux et d’enrayer les risques sanitaires majeurs.

Face à cette situation alarmante, Issoumaïla, chef de délégation de la Croix-Rouge française au Burundi, témoigne de l'ampleur de la crise : "Les besoins sont à tous les niveaux : eau potable, abris d’urgence, nourriture, kits d’hygiène, services médicaux, latrines et douches, soutien psychosocial..."[2]

La situation est d’autant plus préoccupante qu’elle se déroule dans un contexte sanitaire fragile. La situation des réfugiés congolais nécessite une attention particulière et une réponse rapide pour éviter une détérioration de leurs conditions de vie dans un contexte de lutte contre les épidémies”, [3]poursuit Issoumaïla. Ainsi, la situation des réfugiés congolais dans les différents camps du Burundi soulève des préoccupations majeures concernant leur accès aux services de santé de qualité.

En tant que promoteur du projet, l'Association Burundaise pour la Défense des Droits des Malades (ABDDM - UBUZIMA NI KATIHABWA) experte en la matière vise à promouvoir et évaluer que ces refugies en cas de besoin d’accès aux soins de santé, bénéficieraient de soins et services de santé adéquats, conformément aux normes nationales et internationales.

Or, ABDDM ne part pas de nul part car, avec l’appui technique et financier de l’ONG MEMISA Belgique et sous la supervision du MSPLS, un recueil du descriptif des droits et devoirs des bénéficiaires et prestataires des soins et services de santé a été élaboré ce qui renforcerait l’atteinte des politiques publiques en matière de soin de santé en cas d’urgence selon le protocole humanitaire.

Dans les cas des réfugiés certains droits peuvent être bafoués plus que les autres, il s’agit du droit à l’information et droit au consentement libre et éclairé du fait de la discordance culturelle et linguistique, un malade peut se retrouver dans l’incapacité de demander des informations sur son état de santé à cause de la méconnaissance de la langue des prestataires des soins et services de santé dans le pays d’accueil.

Il en est de même que ces derniers peuvent manquer comment conduire un bon interrogatoire suite à la discordance linguistique. La culture, l’alimentation et la zone d’accueil étant limitative aussi longtemps que les climats diffèrent de son pays d’origine, tout refugié est à la merci des maladies. 

Le droit aux soins de santé intégrés, globaux et continus peut être aussi transgressé dans les camps des réfugiés du fait que les ressources et des services disponibilités dans les postes de soins et services de santé sont insuffisants, mais aussi la qualité d’accueil et de prise en charge des malades ne serait pas bonne du fait de la promiscuité dans les camps.

Notre projet répond également aux normes des textes nationaux et internationaux relatifs aux droits des réfugiés et des malades. Il s'aligne notamment sur le décret No011 du 16 janvier 2024 partant code d’éthique et de déontologie des prestataires de soins et services de santé du Burundi et sur la Constitution du Burundi, qui reconnaît le droit à la santé pour tous les citoyens et résidents du pays, sans discrimination aucune.

De plus, le projet est conforme aux principes et aux normes internationales en matière de protection des réfugiés, tels que la Convention de Genève relative au statut des réfugiés et les Principes directeurs des Nations Unies sur les déplacements internes et externes[4].

Ainsi, le projet de monitoring des droits des malades vise à évaluer que les réfugiés congolais bénéficient de soins et services de santé, digne et de qualité. Notre projet vise aussi à mettre en place des mécanismes de suivi et de plaidoyer pour renforcer les structures locales de santé dans les différents camps de réfugiés, dans le respect des normes nationales et internationales en matière de protection des droits humains en général, des réfugiés en particulier.

La présente intervention transformative va se concrétiser à travers l’atteinte des résultats et la réalisation des activités suivantes :      

Résultat 1 - L'accès et l'état de la qualité des soins et services de santé offerts aux réfugiés congolais sont connus

1.     Réalisation d’une enquête auprès des réfugiés pour évaluer leur accès aux soins de santé et la qualité des services reçus.

2.     Réaliser et présenter un rapport sur des lieux de l’accès et l’état de la qualité des soins et services de santé offerts aux réfugiés congolais sont connus

Résultat 2 - Les prestataires des soins et services de santé dans les camps des réfugiés congolais dont les compétences sont renforcées y garantissent le respect des droits malades

1.     Organiser des séances de formation/informations en faveur des prestataires des soins et services de santé et les leaders communautaires dans les camps des réfugiés sur les critères de qualité des soins et services de santé, les droits des malades et les dispositions du code d’éthique et de déontologie des prestataires de soins et services de santé au Burundi du 16 janvier 2024.

2.     Organiser des séances de formation/informations en faveur des prestataires des soins et services de santé et des leaders communautaires dans les camps des réfugiés sur la langue/l’interprétariat et la culture congolaise pour faciliter l’interaction entre les malades et les prestataires

3.     Offrir un appui technique et financier aux prestataires des soins et services de santé dans les camps des réfugiés pour faciliter leur travail dans les camps des réfugiés congolais

4.     Appuyer les activités opérationnelles de monitoring des droits des malades dans les camps.

Résultat 3 : Un plan de plaidoyer pour l’amélioration de la qualité des soins et services de santé dans les camps de réfugiés congolais est mis en place et opérationnalisé

1.     Identification des acteurs clés au niveau local, régional et national pour soutenir le plaidoyer en faveur du renforcement des structures de santé.

2.     Élaboration d'un plan de plaidoyer incluant des actions de sensibilisation, de lobbying et de plaidoyer auprès des décideurs pour améliorer les services de santé dans les différents camps de réfugiés.

3.     Mener une campagne de plaidoyer.

 

A la fin du projet, il est attendu que :

1.           L’accès et l’état de la qualité des soins et services de santé offerts aux réfugiés congolais sont connus ; 

2.           Les prestataires des soins et services de santé dans les camps des réfugiés congolais dont les compétences sont renforcées y garantissent le respect des droits malades/patients ;

3.           Un plan de plaidoyer pour l’amélioration de la qualité des soins et services de santé dans les camps de réfugiés congolais est mis en place et opérationnalisé.

 



[1

Informations du Projet

Date de début:

06/01/2025

Date de fin:

06/01/2026

Localisation:

DANS LES CAMPS DES REFUGIES CONGOLAIS AU BURUNDI